Chercher l’authenticité par tous les moyens nécessaires

l'hiver bat son plein. Tout est gris, j’ai une forte nostalgie des rayons solaires incandescents qui se faufilaient et éblouissaient le silence d’une chambre aux fenêtres blessées. 

Ma chambre à Pikine, cette chambre qui dormait au sommeil musical d’un son rock jalousement libéré à travers les ondes médiocres et lointaines d’une radio émettant depuis Banjul, les succès de Hendrix, Hey Joe !!! 

 Bonheur perdu ou oublié, qu’importe je rumine les saveurs de mon passé candide.

Mes sourcils se lassent et cessent de combattre contre l’invasion lumineuse. Soudain mes paupières se détachent de mes yeux, c’est le petit matin. Je regarde autour de moi, l’air évasif , le va et vient du jeu de la lumière de ma chaine stéréo qui veillait sur moi. L’odeur du caffé touba que préparait ma mère dans la cours de la maison embaumait mes narines encore frêles. Le tam-tam de l’aube d’un pilon d’une Linguère téméraire  berçait mes oreilles et achever en moi tout désir de languir encore en somnambule : je saute du lit !!!

Bamba Niang, Pordenone 03/11/11

Le monde va bien sans nous. je suis sincèrement et absolument intéressé par cette farce sans rancune au contraire j’aime vivre et faire vivre les autres. Car les choses doivent être ainsi dans le meilleur des mondes possible. Je suis immensément riche de mes idées. J’ai honte de mes idées méchantes que je n’assume pas. Je veux vivre avec la sincérité de mes défauts. Je ne veux plus trop regarder les autres, j’ai envie de faire des actions. Bouger, innover, produire sans me faire des soucis. La vie vaut la peine d’être vécue et je ne veux pas regretter d’avoir trop attendu.La vie est ainsi faite, iI y’a beaucoup d’actes de traitrise. L’amour est terrible, c’est l’injustice la plus grande qui puisse exister s’il n’est pas assumé. C’est une plaie contagieuse dont on ne maitrise jamais les actions. Qui ne contrôles pas les idées de l’amour, contrôles mieux ses actions. Aimer c’est être condamné à ne pas être réaliste. Je suis ivre de mes incertitudes, Dieu m’a privé et offert beaucoup de belles choses. Dès fois à y penser, je me considère comme un fortuné sans fortunes. J’ai hâte d’avoir tout sans pourtant faire mon meilleur. Je refuse de programmer ma vie par peur de tomber dans la monotonie. Je veux vivre pleinement et quotidiennement mes rêves.